Quand ça déraille...

28 décembre 2009

J'ai hésité à écrire ici mais je n'en peux plus...

... de la SNCF.

OK les intempéries on n'y peut rien si ça génère des -heures de- retard(s).

OK les heures d'attente accumulées par tel ou tel changement d'horaire ou annulation de train annoncés au dernier moment sans aucune explication ni motif apparent, il faut savoir en prendre son parti.

OK ~~un alcoolique-drogué~~ ~~une andouille~~ une personne qui défonce un pont dont les (gros) débris attérissent sur les voies c'est -heureusement- rarissime, vraiment fâcheux et sur 800 m de voies ça nécessite un temps -certain!- de réparation mais quand même...

Est-ce que cela empêche:

- d'informer comme il se doit les usagés (et plus franchement usagers!)

- de mettre à disposition des moyens de substitution qui correspondent aux besoins

- de ne pas dire à la moindre remarque tout sauf acerbe des clients que s'ils ne sont pas satisfaits ils n'ont qu'à apprendre à se passer de leurs ~~services~~ sévices.

- et enfin d'éviter d'avoir l'idée en pleine période de fêtes et d'annulation de trains d'enlever pas moins de trois wagons à un train déjà très prisé en temps normal! A ce propos: je peux attester qu'on tient (presque à l'aise!) à 15 debout dans un SAS d'accès de wagon... La légendaire bienséance française nous a empêché de battre un record en tentant une version couchés les uns sur les autres...

Bref... la petite fille de cheminot est au bord de la crise de nerfs...

Elle ne voit pas 36 solutions pour que ça passe: écrire ici, ailleurs (siège de la SNCF; ministère des transports; canard enchaîné; charlie hebdo; bono; james bond...) ou encore sur un blog racontant son TRAIN-TRAIN et qui s'intitulerait (en l'honneur du célèbre magazine à destination des cheminots) non pas LA VIE DU RAIL mais la vie des rails ou déraille... Elle hésite... mais surtout elle sait que malheureusement comme dirait Umberto ce serait de la luthomiction!

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